La taxinomie de Benjamin Bloom (1956)[1] classe les objectifs d’apprentissage du domaine cognitif en six niveaux, allant du plus simple (le bas de la pyramide) au plus complexe (le sommet de la pyramide).
La première étape, CONNAISSANCE, consiste à gérer l’information de façon basique, avec de simples opérations comme : identifier, lister et distinguer. Cette étape est appliquée dans la plupart des exercices d’auto-correction de type Vrai ou Faux ou QCM.
L’étape suivante, COMPRÉHENSION, concerne le traitement de l’information. Un apprenant qui comprend est capable de restituer l’information en la reformulant ou en donnant des exemples. Les QCM et les exercices de correspondance sont bien adaptés pour travailler à ce niveau.
L’étape APPLICATION a pour but d’entraîner les apprenants à la mise en pratique d’une règle ou d’une méthode. Elle permet également de mobiliser les connaissances dans une situation ordinaire. Ainsi, on touche là aux limites des exercices d’auto-correction qui permettent rarement l’élaboration de situations d’application.
L’étape ANALYSE constitue le niveau outil : la règle, la méthode. On cherche à comprendre de quoi elle se compose et comment elle fonctionne. Les activités proposées aux apprenants sont des activités ouvertes nécessitant une correction de la part du formateur.
Lorsque les règles et méthodes usuelles ne fonctionnent plus dans une situation spécifique, il est nécessaire de revoir les outils existants ou d’en proposer de nouveaux. La conception des outils ainsi que les nouvelles théories interviennent à l’étape SYNTHÈSE.
L’ÉVALUATION fait appel au jugement. Les apprenants s’entraînent à la possibilité d’établir des postulats et d’évaluer les qualités d’un produit en se basant sur des critères.
Image 1 La taxinomie de Benjamin Bloom[2]
[1] https://cft.vanderbilt.edu/guides-sub-pages/blooms-taxonomy/
[2] https://www.teachthought.com/learning/what-is-blooms-taxonomy-a-definition-for-educators/